UNIVERSITÉ POPULAIRE DE GRENOBLE

 
 

 

Programme

 

INVESTIGATIONS VAGABONDES

I – Mercredi 28 novembre 2012

Il s’agit de visionner le film documentaire de Wladimir Tchertkoff, Controverses nucléaires, sous l’angle de la réflexion philosophique sur les sciences et de la difficile recherche de la vérité aux prises avec les conflits d’intérêts. Ce documentaire, commandé par la TV suisse italienne, nous fait assister à la Conférence de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui s’est tenue du 4 au 8 Juin 2001, à KIEV. Le but de cette conférence était de “ fournir une base scientifique pour les décisions futures des organisations nationales et internationales touchant les conséquences médicales de la catastrophe de Tchernobyl . C’est dire son importance historique.

Nous voyons s’affronter des représentants d’institutions (AIEA, UNSCAER, OCHA etc.) et les professionnels de la santé qui tentent de faire valoir leur expérience de terrain et, derrière tout cela, deux modèles théoriques qui s’affrontent. L’un s’appuie sur Hiroshima et sur l’expérience officielle qui en a été retirée. L’autre – la théorie des faibles doses, qui introduit l’idée d’une contamination interne – s’appuie sur l’expérience nouvelle de Tchernobyl. Celui qui l’a formulée et rendue publique, le Professeur Yuri Bandajevsky, est alors jugé à Minsk (Biélorussie) et va être condamné à 8 ans de prison, le 18 juin 2001, soit 10 jours après la clôture de la Conférence de Kiev. On devine que les enjeux de cette Conférence sont multiples : scientifiques, politiques, éthiques… Comment s’expriment-ils et s’enchevêtrent-ils ? Nous essaierons ensemble, par le débat, de le démêler.


Par Maryvonne David-Jougneau & Laurent Dartigues

 

II – Mercredi 16 janvier 2013
Sommes-nous ce que dit notre génome ?

En partant du film « Bienvenue à GATTACA », nous ferons le point sur ce qui peut devenir réel dans le court terme.

« Bienvenue à GATTACA » déroule un scénario dans lequel il est possible de connaître les génomes de chaque individu et d’améliorer ses performances avant la naissance. Aujourd’hui, des nouvelles technologies mettent à portée de main la lecture du génome de chaque individu. Je vous propose un retour sur des scènes clés du film afin de faire le point sur cette technologie. Ceci devrait nous amener à discuter sur l’inné et l’acquis, sur la force de la volonté et du désir.



Par Roberto Geremia

 

III – Mercredi 13 février 2013
Plaisirs de littérature. Un livre, un auteur en partage.

Par Catherine mariette

 

IV – Mercredi 03 avril 2013
Les Universités Populaires d’hier et d’aujourd’hui.

Table-ronde avec l’ensemble des intervenants de l’Université Populaire de Grenoble.

 

V – Mercredi 15 mai 2013
Le solitaire du ravin. Canuts, action prud’homale, mutualisme et luttes sociales dans le Lyon de la première moitié du XIXe siècle.


Nous aborderons dans cette présentation la figure de Pierre Charnier (1795-1857). Fondateur du mutuellisme à Lyon en 1827, prud’homme tisseur de 1832 à 1857, défenseur des Voraces devant le Conseil de guerre en 1849, nous le dépeindrons sous bien d’autres traits encore : une Lumière du peuple canut. Cette conférence sera aussi l’occasion de présenter des documents inédits, documents d’archives que l’on peut trouver dans le très riche fonds Charnier déposé à la Bibliothèque Municipale de Lyon.


Par Ludovic Frobert


ATELIER DE PSYCHANALYSE

I – Mercredi 24 novembre 2012
Je suis un pois..., écrit Yayoi Kusama, artiste contemporaine.

Par Nicole Tréglia

II – Mercredi 23 janvier 2013
Psychanalyse et sciences biologiques : Y-a-t-il des ponts possibles pour un dialogue ?

par Thomas Burkovic

III – Mercredi 13 mars 2013
La psychanalyse et les sciences du cerveau.

par Délia Steinmann

IV – Mercredi 10 avril 2013
La civilisation accepte-t-elle encore le désordre ?

par Henri Jacquin


ATELIER DE PHILOSOPHIE

Dominique Sainte-Rose

I – Mercredi 05 décembre 2012
Retour ou recul du religieux ? Partie 1.

II – Mercredi 12 décembre 2012
Retour ou recul du religieux ? Partie 2.

 

Myriam Belmonte-Estrade

I – Mercredi 04 janvier 2013
Figures contemporaines du mal 1. Le bourreau malgré lui.

Aujourd’hui la figure du « méchant », du bourreau, criminel de bureau ou tortionnaire de terrain fascine, peut-être plus que jamais, en témoigne le récent succès d’un livre comme Les Bienveillantes. Mais si les bourreaux sont des « hommes ordinaires », s’ils ne sont pas des monstres peut-on pour autant accepter l’inversion radicale des valeurs à laquelle conduit ce traitement narratif ? Nous nous interrogerons sur le sens à donner à cette promotion romanesque du bourreau et sur les interprétations philosophiques qu’elles véhiculent plus ou moins consciemment.


II – Mercredi 30 janvier 2013
Figures contemporaines du mal 2. Le méchant n’est-il qu’un malade ?

Nous poursuivrons ce questionnement en explorant un autre motif récurrent des figures contemporaines du mal : le bourreau, c’est le « pervers ». Que signifie l’irruption de cette figure dans notre discours et notre imaginaire collectifs ? S’agit-il d’une médicalisation d’une interrogation philosophique sur le mal ou d’une autre manière de dire que « nul n’est méchant volontairement » ? En d’autres termes, pouvons-nous tenter de comprendre le mal commis, et donc évitable, sans déresponsabiliser et dédouaner d’autant les vrais coupables ?

Voir la bibliographie en cliquant ici : BiblioFiguresContemporainesMal

 

III – Mercredi 06 février 2013
Ordre public, répression ou liberté ?

avec Fédérico Steinmann

 

ATELIER DU DROIT

Fédérico Steinmann

I – Mercredi 06 février 2013
Ordre public, répression ou liberté ?

avec Myriam Belmonte

 

II – Mercredi 20 février 2013
Après les ébats parlementaires, le mariage pour tous : le chemin du droit ?

 

ATELIER HISTOIRE

I – Mercredi 20 mars 2013
Qu’apporte l’archéologie à la question des origines des peuples ou des cultures ?
 

L’archéologie se présente comme une discipline d’érudition scientifique attachée à décrire patiemment les traces matérielles du passé pour tenter de reconstituer l’état de sociétés anciennes. Mais peut-être est-elle avant tout un imaginaire travaillé par la question des origines et le goût des ruines. Hantée par l’inexorable action du temps sur la matière, fascinée par le crépuscule des civilisations antiques, elle s’est aussi constituée comme un discours sur le présent, instrument et actrice de projets politiques mortifères. Les usages nazies de l’archéologie sont là pour l’attester.


Par Laurent Dartigues

 

II – Mercredi 27 mars 2013
Qu’est-ce que l’archéologie a à nous dire sur le conflit entre les Wallons et les Flamands dans la Belgique actuelle ?

Par Anne Hauzeur

 

 

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